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Nous avons malencontreusement oublié de mentionner le nom de la poétesse Barbara Auzou dans le sommaire. Nous nous excusons donc auprès de l'auteure de ces deux très beaux poèmes :
Ma Payse VII
Ciels identiques
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Bienvenue sur ce nouveau numéro après… cinq mois d’absence !
(D’emblée, vous étiez informés que la fréquence de nos livraisons serait aussi imprévisible que les lames de l’océan.) Mais, nous n’avons jamais été absents.
En réalité, pour ne pas décevoir, l’équipage a dû faire montre de résilience comme le font depuis des générations, au Sénégal, les pêcheurs Lébous 1 , par exemple. Ces derniers qui se risquent des semaines en mer – à la merci des intempéries et du sort - pour approvisionner le marché et apporter sourires aux foyers.
Bref, en espérant que ces houles soient aussi puissantes et agréables que les précédentes.
Bonne Lecture !
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Pour son 11ème numéro, la revue Ressacs lance un appel à textes. Nous vous prions si vous êtes intéressés de nous envoyer vos poèmes à l'adresse email : larevueressacs1@gmail.com
https://www.facebook.com/102914059027738/posts/102926349026509/?app=fbl
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Au Sénégal, les revues imprimées ou numériques consacrées à la poésie ou à la littérature de façon générale sont choses rares, pour ne pas dire qu'elles sont introuvables.
À l'ère actuelle du numérique, cette situation est un grand paradoxe pour le pays du président-poète, qui plus est, qui figure parmi les pionniers en Afrique de la revue de poésie, avec «Ethiopiques» notamment.
Méconnue de la nouvelle génération d'internautes et d'un certain public, la revue Ethiopiques de Senghor a vu le jour, en 1975, dans un contexte où internet n'était pas encore ce qu'il est. Éditée, alors, à Paris, c’est plus tard qu’elle deviendra consultable en ligne.Néologisme faisant référence au recueil de Léopold Sédar Senghor (publié en
1956), la revue était également enrichie, dans ses jeunes années, par des œuvres de dessinateurs, des poèmes ou articles d'auteurs, professeurs et penseurs qui deviendront, aujourd’hui, des personnalités reconnues dans leurs domaines respectifs. Quant à sa périodicité, Ethiopiques est passée de trimestrielle à semestrielle entre 1975 et 1989.Il faut dire qu’au lendemain des indépendances, l'objectif d'une telle revue était de favoriser la réflexion et l'expression «négro-africaine» tout en promouvant les poésies d'Afrique. Ce qui en faisait une vitrine de poètes de langue française et un espace de réflexion sur la culture, la politique (le socialisme, en particulier) ou encore la philosophie négro-africaines.
Désormais, la revue toujours en activité n'a plus Senghor, mais elle bénéfice du legs de celui qui en plus de l'avoir créé en a été éditorialiste et acteur de son vivant.
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Comme chaque année le numéro de janvier sera consacré au thème du printemps des poètes. Cette année : l’éphémère.
De l’insecte à la vie brève à la fragilité humaine en passant par tout ce qu’on croit éternel sur Terre et qui passe aussi. De l’éphémère des montagnes à celui de la vie.
Voilà ce qu’en dit le site du Printemps des Poètes : Du 12 au 28 mars 2022
«Édition 2022
L'ÉphémèreIl en va des mots comme des chansons d’amour qui reviennent par surprise au détour d’une voix, d’un souvenir, d’une émotion. « J’ai pris la main d’une éphémère… » Dansait dans ma mémoire. Sans que je sache qui le premier, de Montand ou Ferré, avait semé ce trouble de l’étrangère en moi. Adolescents nous ne comprenions pas tout à cette romance des années folles, ni même à ce poème que l’on disait roman inachevé, mais pressentions ce mystère de « l’éternelle poésie » qu’Aragon dilapidait sans crier gare.
Une seule et unique voyelle, quatre fois invoquée, entre la fièvre, le murmure, la foudre, l’imaginaire, l’insaisissable, l’à-venir, l’impensé, le maternel, le fugace, la soif, l’énigme, le précaire, l’effervescence, le friable, l’envol, l’impermanence…
Plus vaste que l’antique Carpe Diem et plus vital aussi, L’éphémère n’est pas qu’un adjectif de peu d’espoir. C’est un surcroît d’urgence, de chance et de vérité. Une prise de conscience toute personnelle et cependant universelle, comme un quatrain d’Omar Khayyam, un haïku d’hiver, un coquelicot soudain, une falaise à soi, un solstice d’été, un arbre déraciné ou la vingtaine de numéros d’une revue de poètes du siècle dernier.
Il est temps de sonder à nouveauL’éphémère. De ne pas attendre à demain. De questionner ici et maintenant la part la plus fragile, la plus secrète, la plus inouïe de nos existences.»Sophie Nauleau
Réception des poèmes jusqu’au 1erdécembre 2021 à patrickjoquel@orange.fr
Rappel : Cairns est une revue destinée aux enseignants et aux écoles. Dans le choix de vos propositions, pensez à garder cela en mémoire.
Quelques mots sur cairns :
Cairns est une revue qui paraît en début d’année scolaire et en janvier. Une de ses ambitions est de permettre au poème d’entrer dans les classes (maternelle, primaire, collège…) ; d’y être présent ! Simplement. Des poèmes inédits ou non. Des poètes contemporains. Un outil de langue, un outil de formation à la poésie, de découverte ! (nos abonnés sont principalement des enseignants ou des écoles).Cairns (ISSN : 1959-2523) est éditée par les
éditions de la Pointe Sarène,
5 traverse de l’orée du bois
06370 Mouans-Sartoux
et
les éditions Gros Textes,
Fontfourane, 05380 Châteauroux les Alpes.
Abonnement pour deux numéros 15 €. (au numéro : 9€)
Abonnement de soutien libre…
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